Glowee
Glowee est une start-up française qui propose une alternative non-polluante à l’éclairage urbain. Cette alternative est décrite telle ‘’Une source de lumière vivante, qui fonctionne sans consommer d'électricité, et en émettant peu de pollution lumineuse et de CO2’’ par sa créatrice Sandra Rey.
Plutôt que de réinventer entièrement notre système de production d'électricité, pourquoi ne pas repenser notre manière de nous éclairer?
Glowee est basé sur le principe de la bioluminescence. La bioluminescence est la capacité de certains êtres vivants à produire de la lumière. Cette capacité est issue d’une réaction chimique entre une protéine substrat, la luciférine, et une enzyme, la luciférase. Un substrat est une molécule utilisée comme réactif de départ dans une réaction chimique catalysée par une enzyme.
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Lors de cette réaction, lorsque ces deux protéines se rencontrent, on observe une réaction d’oxydation de la luciférine par le dioxygène.
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Cette oxydation fait passer l’état de la luciférine de stable à électroniquement excité et donc instable.
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Lors de sa désexcitation, la molécule de luciférase libère un électron et émet de la lumière qui émet un spectre qui tend vers le bleu et le vert, couleur caractéristique de la bioluminescence.
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En se désassemblant, le complexe luciférine-luciférase produit une molécule de CO2 puis, elles sont à nouveau prêtes pour un nouveau cycle.
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La lumière produite peut être amplifiée ou réfléchit par des structures organiques.
Le plus souvent se sont des bactéries symbiotiques (bactéries vivant en symbiose avec un autre organisme. Les bactéries symbiotiques sont présentes chez les plantes et les animaux, par exemple au sein du système digestif elles aident à la digestion des aliments) qui sont à l’origine de ce procédé.
Il existe également d'autres spécimens tels que les vers luisants et les lucioles qui produisent eux-mêmes leurs protéines de luciférine et de luciférase.
Pourquoi certaines espèces ont-elles besoin de produire cette lumière ?
La bioluminescence augmente les chances de survie, de différentes manières, de certains êtres vivants.
Par exemple, les lucioles s’en servent pour attirer un compagnon potentiel lors des périodes de reproduction.
La crevette de haute mer, Acantherphyra Purpurea, projette un fluide visqueux luminescent sur un prédateur pour l’aveugler lorsqu’elle se sent en danger. De plus cette matière visqueuse attire d’autres prédateurs et met en danger le poison aveuglé.
Certains êtres vivants ne sont pas dotés de cette capacité à briller par eux-mêmes mais utilisent des bactéries bioluminescentes. Les poissons pêcheurs possèdent un leurre appelé illicium situé au-dessus de leur bouche. Dans la pénombre totale des abysses, certains poissons sont attirés par la lumière, lorsque le poisson pêcheur déploie, comme une canne à pêche, son appât, il attire alors sa proie sans efforts. Cette ampoule naturelle est composée de bactéries bioluminescentes. Ce sont ces bactéries qui sont utilisées par Glowee.
Les scientifiques de cette entreprise prélèvent le gène bioluminescence présents dans la bactérie, ce gène est très utilisé en laboratoire et donc disponible dans les banques d'ADN. Ce gène est inséré dans l’information génétique de cellules basiques (estomac humain) et se multiplient en quantités astronomiques en très peu de temps. C’est donc une source totalement inépuisable.
Les bactéries une fois développées sont placées dans des poches entièrement personnalisables et biodégradables (utilisation de résine organique) avec une solution nutritive.
La lumière des êtres bioluminescence est froide et non agressive au contraire de l’éclairage actuel aux ampoules incandescentes ou aux LED. En plus de ne pas consommer d’électricité, la technologie Glowee convient aux normes d’éclairage de nuit car elle n’émet pas de pollution lumineuse (correspond aux normes d’éclairage de nuit française et permet aux commerçants d’éclairer leur vitrine de nuit). Elle peut être utilisée pour de la signalétique, du mobilier urbain ou de l’éclairage des zones reculées.
Glowee accompagne son produit jusqu’à sa fin d’utilisation en prenant en charge la récupération et le traitement du produit en fin de vie.
Le bilan carbone final du produit est très intéressant grâce à l’incinération des produits tous organiques.
Cependant, ces poches de bactéries ont une durée de vie limitée car quand la solution nutritive est épuisée, les bactéries meurent et ne créer plus de lumière.
Le projet est aujourd’hui mise en marche à l’occasion de la COP21, le produit de Glowee a été sorti mais seulement pour des installations événementielles à cause de sa courte durée de vie.
Je ne suis pas trop convaincu, je trouve ça beaucoup trop théorique
Je ne suis pas du tout d'accord, je trouve ça vraiment innovent et très prometteur pour l'avenir
Je ne pense pas que ça pourra subvenir aux besoins d'éclairage moderne. Ce n'est pas assez puissant ni intéressant dans la durabilité du produit
Le développement de l'éclairage moderne a duré plus de 200 ans, Glowee n'est en place que depuis 2014, il faut lui laissée le temps de se développer!