Comme souvent, une invention est détournée de son utilisation principale pour servir des intérêts immoraux ou qui ne respecte pas l’éthique. Alors, le biomimétisme peut-il être concerné? Les chercheurs sont inquiets de voir des scientifiques qui prétendraient pratiquer le biomimétisme sans respecter sa valeur principale: le respect de l’environnement. Sous couvert de la production d’un produit dit «biomimétique», certains scientifiques expérimentent en utilisant de nombreux produits chimiques et en produisant une forte pollution lors de la production.

 

         

 

 

 

 

 

 

 

          On peut également évoquer le «green-washing» ou «éco blanchissement» qui est un procédé marketing (et ne concerne en rien la science) à la mode. Il consiste à préciser sur le produit, de façon imposante, une certaine «bio-inspiration». Cela permet au produit de s’écouler plus rapidement et en plus grande quantité. De plus, il permet à une société de se donner une image écologique et plus responsable (gagner la confiance du consommateur). Cependant, d’après l’ADEME (Agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) cette pratique est mensongère et manque de transparence. Elle ferait des promesses exagérées et ce serait autoproclamé écolabel.

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